Les Portraits de Palmyre

      La cité de Palmyre prospère au Ier siècle de notre ère, vont alors se développer les portraits et des pratiques funéraires typiques.

Palmyre, cité araméenne se développe et prospère significativement au Ier siècle de notre ère. Après l’intégration de la région à l’Empire romain et l’ouverture à ce marché immense. Car Palmyre, qui est une oasis, est aussi au carrefour de grandes routes commerciales. Des caravanes y arrivent de Chine, d’Inde, de l’Euphrate, de la péninsule arabique ou d’Afrique en direction de tout l’Empire.

Vont se développer durant l’âge d’or de Palmyre, du Ier au 3e siècle ap. J.-C un art et des pratiques funéraires typiques, les portraits de Palmyre.

En effet, les palmyriens vont construire de grandes nécropoles à proximité immédiate de la ville. Dont la plus grande, la vallée des tombeaux qui s’étend sur 1 km, là où les familles rivalisent de prestige. En effet les tombeaux palmyriens témoignent de la richesse et de la notoriété des familles de la cité. On trouve dans les nécropoles de Palmyre trois types de tombeaux : les tours funéraires de plusieurs étages, les hypogées en sous-sol pour les classes moyennes, et les temples-tombeaux d’une époque plus tardive.

La vallée des tombeaux
Tour d’Elahbel de Palmyre

      On trouve dans ces tombeaux, un art typique de Palmyre, de nombreux des portraits qui ornaient les tombes. Ainsi les sépultures pouvaient en compter près de 400. Ils nous décrivent assez précisément le mode vie des habitants de la cité. Les portraits étaient peints, les défunts étaient parés de bijoux et d’étoffes précieuses. Nous pouvons y voir les influences culturelles présentent à Palmyre, notamment orientales et perses.

Les portraits de Palmyre, suite…

      Les tombes étaient aussi considérées comme des biens immobiliers. En effet, il n’était pas rare qu’une ou des parties des tombeaux soient vendues à d’autres familles, et sur plusieurs générations.

Il est fréquent que les femmes soient représentées sur les portraits funéraires, ce qui dénote de l’importance de celles-ci dans la société palmyrienne.

De plus, les enfants étaient également souvent représentés sur les portraits funéraires alors que cela était rare chez les romains.

La belle de Palmyre, Copenhague
Reine de Palmyre, musée St-Raymond, Toulouse
Relief funéraire, Palmyre

Aujourd’hui, de nombreux portraits ont échappés aux destructions de Daesh. Car ils sont éparpillés aux quatre coins du monde dans les collections de musées ou des collections privées.

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Ces portraits sont un ensemble de peintures remontant à l’Égypte romaine…


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Author: Patte2chat